Pour 63% des Belges francophones, le Gouvernement privilégie l’industrie pharmaceutique au détriment des citoyens !
Cinq ans après avoir interrogé les Belges francophones sur leur rapport aux médicaments, Solidaris est reparti à leur rencontre. En partenariat avec les journaux du groupe SudPresse, la Mutuelle s’est donc replongée dans les habitudes de consommation des Bruxellois et Wallons.
Quelques résultats éloquents :
- Parmi les Belges interrogés, plus de 5 sur 10 estiment qu’il y a un usage excessif du médicament dans notre société. Ils étaient plus de 6 sur 10 à le penser en 2014.
- Pour près d’un quart des personnes sondées, les médecins généralistes prescrivent trop de médicaments. Une baisse de 5 points par rapport à 2014. A contrario, ils sont plus d’un tiers à penser, tant en 2014 qu’en 2019, que ce sont les patients qui demandent trop souvent à leur médecin de leur prescrire des médicaments.
- En 2019, tout comme en 2014, on observe que les femmes sont un peu plus nombreuse à rejeter l’idée que le médicament est une réponse facile et immédiate à un problème qui relève davantage de difficultés psychologiques ou d’une mauvaise hygiène de vie.
- Progression intéressante, ils sont de plus en plus nombreux à penser qu’il n’y a pas de différence d’efficacité thérapeutique entre un médicament original et son générique. Une progression tirée particulièrement par les plus jeunes.
Dans ce contexte Solidaris appelle à :
- Lutter contre la “médicalisation de la vie” et la marchandisation du médicament, aux niveaux européen et belge ;
- Rendre les médicaments plus accessibles ;
- Renforcer les compétences de la population pour une automédication raisonnée.