Le bien-être des Belges en recul constant depuis 5 ans !
Comment les Belges francophones se sentent-ils aujourd’hui ? Quel est leur état d’esprit ? Comment sont leurs conditions de vie ? Quel est leur rapport à la société ? Comment perçoivent-ils l’avenir ?
Pour sa cinquième édition de cette vaste enquête, l’Institut Solidaris a pris le pouls de la société en région Wallonie-Bruxelles afin de mesurer de manière globale son état de bien-être et de confiance.
Ce sont plus de 1.000 personnes qui ont participé à cette enquête, via téléphone ou par Internet au cours du mois de septembre 2019. Ils ont répondu à un questionnaire de près de 200 items sur leurs perceptions, leur vision, leurs espoirs, leurs crainte…
Le constat principal est alarmant et confirme une lente mais inexorable dégradation des conditions de vie ainsi qu’une nette baisse de confiance des Belges quant à leur avenir.
Voici les cinq enseignements principaux :
- 1er enseignement : Avec 53,6 points, l’indice global de bien-être est en recul constant sur cinq ans. Au total, l’indice a perdu 3,1 points en 5 années
- 2ème enseignement : les indices de « confiance » dans la capacité qu’ont les institutions de notre pays à réagir pour améliorer les choses, sont au plus bas.
- 3ème enseignement : ce baromètre met à nouveau en lumière des inégalités aussi cruelles que persistantes. Ces inégalités deviennent d’ailleurs de plus en plus acceptées et intégrées.
- 4ème enseignement : Sur ces cinq dernières années, on constate une forte dégradation des ressources financières traduite par la diminution constante de la capacité des Belges francophones d’épargner.
- 5ème enseignement : un auto-diagnostic de la santé physique qui chute considérablement. En cinq ans, on constate une baisse de -8 points d’individus qui se déclarent en bonne ou très bonne santé (passant de 64,4% en 2015 à 56,1% en 2019).
Pour Solidaris, les inégalités sont une profonde atteinte au bien-être des gens. Pour ceux qui les vivent mais aussi pour ceux qui les craignent. Symptomatiques d’une société qui va mal, les écarts entre les hommes et les femmes semblent toujours plus grands d’année en année.